Et si quelqu'un a péché...
le 5 janvier 2017
Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. (1 Jean 2, 1)
Qui sont ces petits enfants sinon de jeunes chrétiens, nés de nouveau, qui sont ainsi passés des ténèbres de la puissance de Satan à la lumière de Dieu ? (Actes 26, 18) Ressuscités à une vie nouvelle, ces jeunes recherchent désormais les réalités d’en haut, là où se trouve Christ. Leurs pensées et leur affection sont orientées vers les biens célestes ; ils ne s’attachent plus à celles de la terre. (Colossiens 3, 1-2) Mais bien que leur esprit soit affranchi de la puissance du mal et leur cœur rempli de l’amour que l’Esprit Saint y répande, ils ont besoin d’apprendre à obéir aux injonctions de l’Esprit Saint pour ne plus mal faire, pécher. C'est pourquoi l’apôtre les exhorte :
Petits enfant, je vous écris ceci pour que vous ne péchiez pas. (1 Jean 2, 1)
La Parole de Dieu est si présente dans l’esprit des enfants de Dieu qu’ils ne la transgressent pas sciemment dans les adversités de la vie. Ils savent que pécher (ou mal faire) est une violation de cette loi de Christ :
Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. (Jean 15, 12)
Mais ils savent aussi qu’il y a un abîme entre le fait de « pratiquer le péché » et le fait « d’avoir péché ». Celui qui « pratique le péché » transgresse sciemment la loi d’amour pour se procurer ce qu’il désire. Il se plie ainsi, consciemment ou non, aux désirs du diable qui a été meurtrier dès le commencement et qui ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui (cf. Jean 8, 44). C’est pourquoi l’apôtre précise :
Celui qui pratique le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. (1 Jean 3, 8)
Il en est autrement d’une personne qui « tombe » en marchant. Ce n’est pas la chute qu’elle a pratiquée, mais la marche. La chute a été provoquée soit par un manque d’exercice et de vigilance soit pour avoir surestimés ses propres forces et ses capacités. Dans ces conditions, la personne qui est « tombée » redoute avant tout une nouvelle chute et devient prudente. Sa chute, qui peut avoir blessée des tiers, l’afflige alors au point qu’elle en demande pardon. Il en est ainsi d’un enfant de Dieu qui tombe - qui « vient à pécher ». Pour rien au monde il voudrait refaire une expérience similaire, les mêmes erreurs. C’est à son adresse qu’il est écrit pour l’aider et consoler : « Nous avons un avocat ». Un avocat qui défend les victimes et les encourage à s’exercer afin de ne plus « tomber ».
C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu. Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché, parce que sa semence demeure en lui ; et il ne peut pécher, étant né de Dieu. (1 Jean 3, 8-9)
Malheureusement beaucoup de croyants n’ont pas d’autres préoccupations leur vie durant que de défendre égoïstement et violemment des intérêts terrestres. C’est ce comportement aveugle et néfaste que l’apôtre Jean cherche à dissiper en affirmant : « Celui qui pratique le péché est du diable ». Mais en même temps, il proclame ce magnifique message d’espoir pour ceux qui désirent être affranchis de l’esclavage du péché :
Si donc c'est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres. Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. (Jean 8, 34-36)
Réellement libres et bienheureux à toujours mieux faire. Car étant affranchis du péché, ils deviennent un les uns les autres comme le Père et le Fils sont un.