" Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle." Jérémie 31 v31

 

               Qui a besoin de se convertir ?

Cette question prête curieusement à beaucoup de confusion. Lors de l’enterrement d’un jeune homme, un prédicateur dit que le défunt s’était encore converti avant de mourir. Les camarades d’école qui entendirent ces propos furent non seulement étonnés, mais aussi outrés parce qu’ils estimaient que nous ne vivons pas dans un pays sous développé ou l’on a besoin de se convertir comme de sauvages païens.

La question de la conversion est s fondamentale qu’il ne devrait pas subsister de doute. En effet, si tous les hommes sont des pécheurs, et que la mort est le salaire du péché, il devrait être claire que tous doivent se convertir au cours de leurs vie. Oui, répétons-le : tous ! Il n’y a aucune exception, aucune excuse, aucune circonstance qui pourrait nous dispenser de le faire.

Un seul a été pur et est resté pur, sans tache et sans péché : Jésus-Christ, le fils de Dieu. Tous les autres sont, bon gré, mal gré, des pécheurs et non des enfants de Dieu tant qu’ils ne se convertissent pas. Celui qui n’a pas expérimenté une véritable conversion n’est pas un chrétien selon la Parole de Dieu.

               L’homme et ses origines

Les hommes sont généralement appréciés selon leurs origines. Les uns naissent dans la maison d’un riche et sont considérés comme importants. D’autres naissent comme princes et rois avec dit-on, du sang noble -du sang bleu- dans leurs veines. D’autres encore viennent au monde sous la tente d’une famille de nomades.

Les uns voient la lumière de la vie dans la maison d’un savant et grandissent dans son environnement intellectuel ; d’autres la voient parmi les analphabètes. Les uns vivent dans les régions solitaires du Nord, comme les esquimaux ; d’autres vivent dans la forêt vierge ou dans des tribus dans les lointaines îles de l’hémisphère sud.

Il y a des hommes blancs, noirs, jaunes et rouges, Les uns sont estimés, gâtés, adulés, d’autres sont méprisés et exploités. Les uns ont le pouvoir, les autres doivent se soumettre. Terriblement haute est l’échelle sociale qui sépare les plus élevés et les plus puissants, des plus bas et des plus faibles !  Hélas, c’est selon la position que l’homme occupe sur cette échelle qu’il est évalué par les autres hommes.

Cependant, ces critères humains ne jouent aucun rôle auprès de Dieu. Chez lui, « Il n’y a pas d’acception de personne » (Romains 2 v11) Personne ne possède, par rapport à d’autres, un privilège quelconque ! Tous sont pervertis et tous sont tombés !

               La religion des parents

On entend souvent cette excuse : « Je suis né dans ma religion et j’y reste ». On feint de prendre égard aux parents et à la parenté, bien que ceux-ci ne se soucient, généralement, d’aucune façon de leur salut. Chacun est responsable pour lui-même et devra personnellement se tenir devant le tribunal de Dieu. Avoir des égards pour la famille ne dispense personne de remplir ses obligations envers Dieu. D’ailleurs si les parents ne se conduisaient pas bien, personne ne se laisserait influencer par eux, et nul ne se sentirait obligé de suivre leurs traces. Dieu appel chacun individuellement, et chacun doit se laisser attiré par la grâce dès qu’il entend son appel.

Se dérober à l’appel de la grâce est aussi vieux que la venue de Christ sur terre. « Laisse-moi d’abord ensevelir mon père », répondit quelqu’un lorsqu’il fut invité par Christ. On peut penser que le père n’était pas encore décédé, sinon le fils se serait trouvé dans la maison de deuil et non pas dans la rue parmi ceux qui écoutaient Christ. Par sa réponse, il cherchait à contourner les obstacles. Le père était, probablement, un juif pieux et sévère, lié à la loi et aux apparences. Il ne pouvait reconnaitre le Messie sous la forme d’un charpentier voyageur. Le père était peut-être déjà âgé et malade, et il aurait suffit d’attendre qu’il quitte le monde présent pour que la voie s’ouvre toute seule…

Beaucoup ont manqué le salut pour de telles considérations. Ils n’ont jamais pensé qu’ils auraient dû être des témoins de Christ parmi ceux qui leurs sont chers. Certes la religion des parents exerce une grande influence sur les enfants, car ils sont imprégnés par l’atmosphère qui règne dans le foyer. Les enfants grandissent au milieu d’un mode de pensées et d’opinions qui pourtant les découragent, le plus souvent, à croire véritablement en Christ.

Car, même lorsque les parents sont de vrais croyants, ils ne peuvent transmettre leur foi sans autre forme de procès à leurs enfants, aussi désireux soient-ils. Cependant, les bénédictions et les prières reposent sur les enfants des croyants, tout comme les avantages de leur éducation et les instructions dispensées depuis la tendre enfance.

               Une religion forcée

Pour éviter des conflits de famille, l’ennemi a inventé une voie autoritaire pour devenir Chrétien. Il a glissé aux oreilles d’homme aveuglés de ne pas attendre que les enfants sortent de leur ignorance pour se décider à devenir des disciples de Christ. Ainsi ces gens décident à leur place, avant qu’ils ne comprennent ce qu’il leur arrive.

Pour ce faire on asperge l’enfant avec un peu d’eau pour symboliser le baptême qui, pourtant, ne devrait être administré qu’à ceux qui sont nés de nouveau. Certes, l’enfant possède une conscience pure et pourrait, pour cette raison, prendre « l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu ». Mais à sa place, on établit des témoins qui des années plus tard devront témoigner que cette intégration autoritaire a bien eu lieu dans une église.

On appel l’enfant baptisé un chrétien bien qu’il ne soit qu’un candidat au péché, exposé à la mort. Pour confirmer cette cérémonie, l’enfant, encore dans un âge tendre, reçoit une instruction religieuse et devient un membre de l’église grâce à la communion ou à la confirmation. Il participe alors à la cène, bien qu’il vive et se développe dans le péché. Il n’est jamais question d’un pardon du péché, d’un affranchissement de la puissance du péché, d’une vie nouvelle…

Il est facile de remplir les églises avec des membres qui sont le fruit de ces actions autoritaires. Ces personnes portent le nom de chrétiens, mais ils renient ce qui en fait la force : son Esprit. Les traditions de ces églises ne sont jamais en mesure de remplacer la conversion demandée par Dieu. On ne peut pas devenir Chrétien autrement que par une nouvelle naissance.

 Henri Michel

(à suivre)

" Lui qui est de condition divine, il n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s'est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme, il s'est humilié lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix. "

Philippiens 2 v6-8

Chantons !

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.

1. Là où demeure la haine,
Que nous apportions l'amour,
Là où se trouve l'offense
Que nous mettions le pardon.

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.

2. Là où grandit la discorde,
Que nous fassions l'unité,
Là où séjourne l'erreur,
Que nous mettions la vérité.

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.

3. Là où persistent les ténèbres,
Que nous mettions la lumière,
Là où règne la tristesse,
Que nous fassions chanter la joie.

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.

4. Là où s'attarde le doute,
Que nous apportions la foi,
Sur les chemins du désespoir,
Que nous portions l'espérance.

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.

5. Donne-nous de consoler,
Plutôt que d'être consolés,
Donne-nous de comprendre,
Plus souvent que d'être compris.

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.

6. Car il faut savoir donner,
Pour pouvoir être comblés,
Car il faut s'oublier,
Pour pouvoir se retrouver.

Seigneur, fais de nous
Des ouvriers de paix,
Seigneur, fais de nous
Des bâtisseurs d'amour.