" Affermis mes pas dans ta parole et ne laisse aucun mal dominer sur moi! " Psaume 119 v133

 

Pourquoi se convertir ? (suite)

               Le germe du péché 

Il n’y a que deux personnes qui ne sont pas nées dans le péché : Adam et Eve. Ce fut l’action la plus ignoble de l’ennemi lorsqu’il réussit à implanter le germe du péché en tous ceux qui allaient naitre. Que celui qui doute de ce germe du péché regarde autour de lui et en lui-même !

Il n’y a pas d’abri qui pourrait protéger du péché. Un enfant apprend à mentir sans jamais avoir entendu de mensonge. Des accès de colère se réveillent en lui, même s’il n’a jamais vu de mauvais exemples. Du plus profond de son être intérieur montent des penses et des émotions qui ne sont pas causés par l’extérieur. Certes, des influences extérieures peuvent jouer un rôle, mais elles ne créent rien de nouveau, elles n’excitent et ne réveillent que ce qui dort à l’intérieur. L’éducation et l’atmosphère qui règnent dans la maison familiale, le voisinage et le cercle de nos connaissances exercent une bonne ou une mauvaise influence sur l’enfant ; mais ils ne font que vivifier les bons ou les mauvais germes.

« L’homme n’est que chair… toutes les pensées de son cœur se portent chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6 v5-22), disait Dieu, il y a des milliers d’années déjà. Et lors de l’inauguration du temple de Jérusalem, le roi Salomon connaissait « qu’il n’y a point d’homme qui ne pèche. » (Ecclésiaste 7 v20)

Et les écritures nous enseignent :

« Tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » (Romains 3 v10) Qui dira : « j’ai purifié mon cœur, je suis net de mon péché ? » Proverbes 20 v9

« Nous étions tous errant comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel a fat retombé sur lui l’iniquité de nous tous. » Esaïe 53 v6 « Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? » Matthieu 3 v7

« Ils ne connaissaient pas le chemin de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux… Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Romains 3 v17-23

                « Mais moi je suis charnel, vendu au péché… Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair… c’est le péché qui habite en moi. » (Romains 7 v14) « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » (1 Jean 1 v8-9)

                Le raccommodage

Depuis toujours l’homme a essayé de remédier à ses imperfections. Malgré ses efforts, il n’a jamais réussi et ne réussira jamais. Mais aucun ne veut l’admettre avant que ses expériences amères lui fassent voir la vanité de son travail.

L’homme rassemble toute son énergie et prend un puissant départ. Et voici : il réussit ; tout semble aller au mieux, le chemin s’embellit et le fardeau devient plus léger. Déjà il croit avoir passé la crête et commence à se réjouir de sa réussite ; mai avant même que sa joie est à son comble, il retombe dans la fosse…

Jésus cite deux façons de raccommoder : réparer un vieil habit, et mettre du vin nouveau dans de vieilles outres. Pour réparer un vieil habit, on découpe la partie déchirée ou usée et on y rapporte un morceau de tissu neuf. Mais cela se voit, le vieux tissu et décoloré et usé, tandis que le morceau neuf a sa fraicheur et sa pureté initiale. On ne sent pas à l’aise dans un habit raccommodé. Le raccommodage ne rend pas l’habit neuf. C’est un dépannage qui dure le temps d’une autre déchirure, et alors le jugement tombe : Ce n’est plus réparable !

On a toujours essayé de guérir l’homme. L’ivrogne et le drogué, les enfants difficiles et les jeunes caractériels sont envoyés dans des centres de réadaptation. Ce sont des efforts louables certes, mais l’homme a besoin d’une guérison plus profonde qu’une désaccoutumance. A côté de ces exemples « hors norme », chacun répare et raccommode comme il peut en essayant d’être juste, de combattre le mensonge et de dompter les désirs de son corps. Pourtant, il va de défaite en défaite. On raccommode par ci par là, mais le mal initial reste et la force pour vaincre manque.

La deuxième manière de réparer, Jésus la compare au remplissage d’un vielle outre avec du vin nouveau. Autrefois on conservait les liquides dans des peux de chèvres cousues ensemble. Avec le temps, ces peaux devenaient cassantes et perméables. De plus le vin nouveau produit en fermentant une pression de gaz que les vieilles outres ne peuvent supporter ; elles se rompent, le vin se répand et les outres sont perdues.

La première manière de réparer est une amélioration de l’extérieur qui laisse l’intérieur dans son vieil état gâché et pourri. La deuxième manière fait le contraire : l’extérieur reste en l’état et l’intérieur est renouvelé. Mais ces deux sortent de réparations ne sont pas satisfaisantes, elles produisent des pertes au lieu d’un gain. Il n’y a qu’une chose qui vaille, enseignait Christ : un vêtement neuf, une outre neuve, et un Esprit nouveau dans une créature saine – née de nouveau.

 Henri Michel

À suivre

 

"L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et celui qui est mauvais tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. En effet, sa bouche exprime ce dont son cœur est plein."

Luc 6 v45

Chantons !

1. Chaque jour de ma vie,
Je veux dire au Seigneur :
Apprends-moi, je te prie,
À te donner mon cœur.

 

2. Dès que le jour commence,
Je veux dire au Seigneur :
Tiens-moi dans ta présence,
Mon Dieu, mon Rédempteur !

 

3. Souvent dans la journée,
Je veux dire au Seigneur :
Toi qui me l'as donnée,
Sois-en le bienfaiteur.

 

4. Et quand vient la nuit sombre,
Je veux dire au Seigneur :
Tu me vois sous son ombre,
Garde-moi ta faveur.