Des moments difficiles

kurt woerlen, le 15 juillet 2015

Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamatoires, rebelles à leur parents, ingrats, sacrilèges, sans cœur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, délateurs, effrontés, aveuglés par l’orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, ayant les apparences de la piété, mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les. (2 Timothée 3, 1-5)
Ce qui différencient les disciples de Jésus-Christ de ceux que l’apôtre Paul conseille d’éviter, c’est leur conduite pieuse et vertueuse. Être pieux, c’est aimer Dieu et obéir à son Évangile.
La piété, ou la crainte de Dieu, se reflète dans l’intérêt que nous portons à sa Parole transmise aux saints une fois pour toute. Qui craint Dieu dit comme Jésus : Le ‘rouleau du livre [les saintes écrits] est écrit pour ‘moi’. (Hébreux 10, 7) Ceux qui craignent Dieu savent qu’ils vivent sur terre pour apprendre à tout faire selon la volonté de Dieu et servir et accomplir ses divins desseins.
« Les moments difficiles » ne sont pas propres à notre siècle ni à notre civilisation. Ce qui pose toujours problème parmi les peuples, c’est cet esprit de rébellion et d’iniquité qui domine l’homme depuis son origine et qui arrive à influencer même les fervents chrétiens, un point que :
Par suite de l’iniquité croissante, l’amour se refroidira chez le grand nombre. (Matthieu 24, 12).
Cette injustice criante qu’est l’iniquité se traduit, en outre, par la propension de vivre sa vie devant les hommes en se donnant une apparence pieuse. A quoi bon ? Jésus-Christ se dresse contre cette hypocrisie en prévenant les disciples :
Ce n’est pas en disant ‘Seigneur, Seigneur’, qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 7, 21)
Ceux aux mœurs corrompues s’entendront dire un jour :
Ecartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. (Matthieu 7, 23)
La force de la piété est cet amour pour Christ qui lui permet de régner dans notre cœur en Maître, et la  capacité de maintenir le vieil homme avec ses désirs et convoitises sur la croix pour ne plus être des esclaves du péché. Étant crucifié avec Jésus-Christ nous apprenons, en toutes choses, à le suivre dans ses traces :
Lui qui n’a pas commis de faute – et il ne s’est pas trouvé de fourberie dans sa bouche ; lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte, souffrant ne menaçait pas, mais s’en remettait à Celui qui juge avec justice. (1 Pierre 2, 22-23)
Car la force de la piété, c’est la victoire sur le péché ; et la victoire sur le péché c’est l’amour ! Et avoir de l’amour, c’est aimer comme Jésus-Christ nous a aimé.