Avec quelles pensées vis-tu ?

Voici ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c'est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. (Éphésiens 4, 17)
Celui qui vit et agit selon ses propres pensées vit en réalité comme un païen. Le propre des païens est de ne croire que ce qu'ils voient ou comprennent. Vivre une telle vie est vaine, car les pensées des hommes ne peuvent les sortir en dehors des problèmes quotidiens de la vie. Tout ce que les hommes ont imaginé et pensé a débouché sur une voie sans issue. On devrait croire que l'humanité soit, grâce aux philosophes et savants, arrivée à un immense degré de perfection et de bonheur : mais le résultat est plutôt décevant ! L'homme a toujours autant, sinon plus, de difficulté à vivre avec l'homme. Le progrès extérieur, technique et matériel, ne peut résoudre le problème de l'être humain qui aspire à une paix et une joie sans fin.
Jésus-Christ, lui, a été oint d'une huile de joie au-dessus de ses égaux. Il a reçu cette joie parce qu'il aimait la justice et haïssait l'iniquité. (Hébreux 1, 9) Sa vie est un flambeau dans ce monde de ténèbres pour tous ceux qui désirent que leur vie quotidienne soit remplie de paix et déborde de joie !
Au lieu de continuer à vivre à la manière des païens, nous pouvons vivre selon la pensée de Dieu. Vivre une vie entièrement nouvelle, hors du péché: vivre une vie divine. Pour avoir part à une telle vie, il ne suffit pas de se convertir seulement. Les Corinthiens étaient des chrétiens zélés qui possédaient tous les dons spirituels, pourtant ils sont restés des « enfants » en Christ, c’est-à-dire : des hommes charnels avec leurs jalousies, disputes, différents et même leurs procès devant les incrédules ! Au point que Paul demande :
Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ? (1 Corinthiens 6, 7)
Oui, pourquoi pas ? Les Corinthiens ne pouvaient le faire parce qu'ils pensaient encore à la manière des païens. Pour eux les choses visibles avaient une plus grande importance que les choses d'en haut — la vie et les vertus de Christ.
Ayez en vous les sentiments (pensées) qui étaient en Jésus-Christ. (Philippiens 2, 5)
Les pensées de Christ étaient de s'abaisser, se dépouiller de toute gloire, de s'humilier et d'être obéissant jusqu'à la mort. Il obéissait non pas à ses propres pensées et raisonnement, mais à la volonté de son Père. Sa devise a toujours été :
Me voici ô Dieu, pour faire ta volonté.
Pour avoir part à la vie de Christ, il faut, comme l'apôtre Paul, renverser les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ. (2 Corinthiens 10, 5) Ceci un grand travail, car les pensées qui s'envolent aisément dans toutes les directions ne se domptent pas facilement. Elles sont toujours occupées à quelque chose. Les amener captives à l'obéissance de Christ signifie les occuper avec les choses d’en haut, avec sa Parole et la manière de mettre sa Parole en pratique.
Les circonstances de la vie offrent des quantités d'occasions pour renverser ses raisonnements et vivre dans la foi en la Parole de Dieu. Qui vit de cette manière comprend « qu’avoir raison » est secondaire et passager ; ce qui est quelque chose s'est de garder la paix, la joie et l'amour dans toutes les circonstances.
Jésus fut souverainement élevé et, grâce à son obéissance et ses pensées humbles, il lui a été donné le nom qui est au dessus de tout nom. Nous avons aujourd'hui encore la possibilité de suivre Jésus et d’être transformés en son image de gloire en gloire.
Oui, c’est avec de telles pensées que nous pouvons vivre !

K. Woerlen (publié le 15 septembre 2012)