Pourquoi se convertir ?
« Je suis vivant dit l’Eternel, je ne désire pas la mort du méchant, mais qu’il vive » Ezéchiel 33 v11.
Avec ce testament solennel, Dieu a établi une fois pour toutes sa position vis à vis de l’homme. Comme beaucoup rejettent pour eux-mêmes et pour les autres la nécessité de se convertir, c’est notre devoir le plus sacré de sans cesse dévoiler cette erreur.
Tout homme, qu’il le croit ou non, est né dans le péché et est de ce fait un impie que sa nature pècheresse sépare de Dieu. « Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et Dieu. ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêche de vous écouter » Esaïe 59 v1-2. Comme pécheur, l’homme est voué à la mort : « Car le salaire du péché, c’est la mort » Romains 6 v23
« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » Hébreux 9 v26. Mais aucun homme ne sera jugé pour avoir été pécheur (car ce n’est pas sa faute d’être né dans le péché), mais il le sera s’il reste dans le péché et rejette la Rédemption offerte. Comme Dieu ne veut pas que l’homme meure dans ses péchés, il lui a ouvert un chemin ou il peut, s’il le veut, se sauver pour toujours. C’est de ce chemin que nous allons parler « Car larges est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » Matthieu 7 v13-14
La chute du péché
Dieu avait créé l’homme à son image, comme le couronnement de sa création. Il l’avait créé parfait et pour régner. Il n’était créé ni pour travailler et souffrir, ni pour être malade et mourir. Puis éclata une révolution dans les cieux parce qu’un des princes des plus élevés voulait être plus grand que Dieu. L’homme qui n’était pas concerné par cette affaire fut mis à l’abri dans le jardin d’Eden. Mais l’ennemi réussit à empoisonner un des arbres pour qu’il procure la connaissance du mal. Ce mal qui n’existait pas avant est une invention de Satan. Il consiste à contredire la volonté de Dieu en disant « non » là ou le tout puissant dit « oui ».
Séduit et aveuglé par la promesse d’être comme Dieu, Adam et Eve mangèrent du fruit défendu et empoisonné ce qui entraînait coup sur coup les conséquences de leur désobéissance. Ils furent chassés du Paradis et condamnés à se procurer la nourriture à la sueur de leur front. La sueur, la peine, le travail, la maladie, la haine, la douleur et la mort firent leur apparition. La malédiction et l’inimitié empoisonnèrent toute la création « à cause d’Adam ». Le sol qui produisait les fruits les plus merveilleux commença à développer de lui-même des épines et des ronces. Et c’est « à force de peine » que l’homme changea la malédiction en bénédiction : le pain Genèse 3 v17.
Les animaux qui vivaient en paix et dont aucun n’était carnivore commencèrent à devenir ennemis et à se dévorer mutuellement. Les insectes et les parasites qui étaient inoffensifs, devinrent dangereux pour l’homme, les animaux et les plantes. Le serpent qui était sans danger reçut son poison. Toute la création fut imprégnée par la haine et la rage de destruction à cause de l’esprit de Satan qui avait tout contaminé. Et à la deuxième génération déjà une dispute poussa Caïn à tuer son frère Abel.
Le péché
« Mais chacun est tenté quand il est amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort » Jacques 1 v14-15. Avec ce court et saisissant récit, la Parole de Dieu décrit la tragédie du péché.
De son repos intérieur, l’homme est « attiré et amorcé ». La tentation qui apporte de fausses mais enivrantes imaginations de joies inconnues dérangent l’équilibre intérieur. Elle produit une envie qui dégénère en un désir brûlant de gouter à ce qui est interdit. Pour finir, cette convoitise donne naissance à un monstre : le péché et ses conséquences hideuses.
Le péché est une désobéissance et une rébellion envers les lois de Dieu.
Certains péchés, tels que meurtres, adultères, vols et mensonges ne sont pas seulement rejetables parce que la loi les interdit et punit, mais aussi parce qu’ils sont repoussants en soi. Il serait cependant faux de n’attribuer au chapitre péché que des actions infâmes, car les péchés peuvent êtres des actions qui ne sont pas mauvaises en soi. Ainsi, manger le fruit dans le jardin d’Éden n’aurait pas été une mauvaise action, si Dieu ne l’avait pas formellement interdite. De bonnes actions peuvent ainsi se transformer en péché lorsqu’elles transgressent les instructions de Dieu.
Même prêcher peut être un péché lorsqu’on le fait à l’encontre des instructions du Tout Puissant. Un péché n’est pas nécessairement une action. Cela peut être une négligence ou une absence d’actions, car : « Celui qui sait faire ce qui et bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » Jacques 4 v17. « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » Romains 14 v23. Mais, nous dit la Parole, même si les péchés sont comme le cramoisi, ils peuvent, par la grâce de Dieu, devenir blancs comme la neige ! Ésaïe 1 v18
Le germe du péché
Il n’y a que deux personnes qui ne sont pas nées dans le péché : Adam et Eve. Ce fut l’action la plus ignoble de l’ennemi lorsqu’il réussit à implanter le germe du péché en tous ceux qui allaient naitre. Que celui qui doute de ce germe du péché regarde autour de lui et en lui-même !
Il n’y a pas d’abri qui pourrait protéger du péché. Un enfant apprend à mentir sans jamais avoir entendu de mensonge. Des accès de colère se réveillent en lui, même s’il n’a jamais vu de mauvais exemples. Du plus profond de son être intérieur montent des pensés et des émotions qui ne sont pas causés par l’extérieur. Certes, des influences extérieures peuvent jouer un rôle, mais elles ne créent rien de nouveau, elles n’excitent et ne réveillent que ce qui dort à l’intérieur. L’éducation et l’atmosphère qui règnent dans la maison familiale, le voisinage et le cercle de nos connaissances exercent une bonne ou une mauvaise influence sur l’enfant ; mais ils ne font que vivifier les bons ou les mauvais germes.
« L’homme n’est que chair… toutes les pensées de son cœur se portent chaque jour uniquement vers le mal » Genèse 6 v5-22, disait Dieu, il y a des milliers d’années déjà. Et lors de l’inauguration du temple de Jérusalem, le roi Salomon connaissait « qu’il n’y a point d’homme qui ne pèche. » Ecclésiaste 7 v20
Et les écritures nous enseignent :
« Tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » Romains 3 v10 Qui dira : « j’ai purifié mon cœur, je suis net de mon péché ? » Proverbes 20 v9
« Nous étions tous errant comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Éternel a fat retombé sur lui l’iniquité de nous tous. » Ésaïe 53 v6 « Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? » Matthieu 3 v7
« Ils ne connaissaient pas le chemin de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux… Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Romains 3 v17-23
« Mais moi je suis charnel, vendu au péché… Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair… c’est le péché qui habite en moi. » Romains 7 v14 « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » 1 Jean 1 v8-9
Le raccommodage
Depuis toujours l’homme a essayé de remédier à ses imperfections. Malgré ses efforts, il n’a jamais réussi et ne réussira jamais. Mais aucun ne veut l’admettre avant que ses expériences amères lui fassent voir la vanité de son travail.
L’homme rassemble toute son énergie et prend un puissant départ. Et voici : il réussit ; tout semble aller au mieux, le chemin s’embellit et le fardeau devient plus léger. Déjà il croit avoir passé la crête et commence à se réjouir de sa réussite ; mai avant même que sa joie est à son comble, il retombe dans la fosse…
Jésus cite deux façons de raccommoder : réparer un vieil habit, et mettre du vin nouveau dans de vieilles outres. Pour réparer un vieil habit, on découpe la partie déchirée ou usée et on y rapporte un morceau de tissu neuf. Mais cela se voit, le vieux tissu et décoloré et usé, tandis que le morceau neuf a sa fraicheur et sa pureté initiale. On ne sent pas à l’aise dans un habit raccommodé. Le raccommodage ne rend pas l’habit neuf. C’est un dépannage qui dure le temps d’une autre déchirure, et alors le jugement tombe : Ce n’est plus réparable !
On a toujours essayé de guérir l’homme. L’ivrogne et le drogué, les enfants difficiles et les jeunes caractériels sont envoyés dans des centres de réadaptation. Ce sont des efforts louables certes, mais l’homme a besoin d’une guérison plus profonde qu’une désaccoutumance. A côté de ces exemples « hors norme », chacun répare et raccommode comme il peut en essayant d’être juste, de combattre le mensonge et de dompter les désirs de son corps. Pourtant, il va de défaite en défaite. On raccommode par ci par là, mais le mal initial reste et la force pour vaincre manque.
La deuxième manière de réparer, Jésus la compare au remplissage d’un vielle outre avec du vin nouveau. Autrefois on conservait les liquides dans des peaux de chèvres cousues ensemble. Avec le temps, ces peaux devenaient cassantes et perméables. De plus le vin nouveau produit en fermentant une pression de gaz que les vieilles outres ne peuvent supporter ; elles se rompent, le vin se répand et les outres sont perdues.
La première manière de réparer est une amélioration de l’extérieur qui laisse l’intérieur dans son vieil état gâché et pourri. La deuxième manière fait le contraire : l’extérieur reste en l’état et l’intérieur est renouvelé. Mais ces deux sortent de réparations ne sont pas satisfaisantes, elles produisent des pertes au lieu d’un gain. Il n’y a qu’une chose qui vaille, enseignait Christ : un vêtement neuf, une outre neuve, et un Esprit nouveau dans une créature saine - née de nouveau.
La conversion
« Se convertir et vivre », disait Christ, reliant ainsi la conversion à la vie comme le péché l’est à la mort. Si une conversion a de telles conséquences par rapport à la vie, et qu’elle est le fondement même de la vie, cela doit valoir la peine de sonder ce que Christ veut dire par là.
Le mot « conversion » est trop souvent utilisé dans le langage courant pour désigner des changements insignifiants. Ainsi, il a perdu en partie sa signification initiale, profonde et bouleversante. Un vendeur s’efforce de « convertir » un acheteur hésitant et rebelle à sa manière de voir. Un juif se convertit au christianisme par opportunisme, sans changer d’entendement. De tels exemples pourraient être multipliés.
Même parmi ceux qui se disent enfants de Dieu le sens de la conversion a été nivelé. On prétend avoir accepté Christ comme Sauveur personnel, sans avoir expérimenté une nouvelle naissance. D’autres parlent de conversion avec et sans nouvelle naissance, comme si ces deux notions pouvaient êtres séparés. Il faut de nos jours un sérieux enseignement pour convaincre que la conversion (devant Dieu) et un changement si profond de l’entendement que Christ le désigne lui-même comme une « nouvelle naissance ». Toute autre chose n’est que le raccommodage d’un vieux vêtement.
La conversion englobe le pardon (après des regrets sincères) des péchés commis, l’affranchissement de l’esclavage du péché et, finalement, la naissance d’une nouvelle créature sur un chemin nouveau et pour une vie nouvelle. « Les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »
La conversion selon l’Écriture
Le premier rayon de lumière dans les ténèbres que le péché apporta est ce court récit de Moïse : « C’est alors que l’on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Genèse 4 v26 Le deuxième est celui d’Enoch qui marcha avec Dieu durant 300 ans, puis fut enlevé, parce qu’il était agréable à Dieu (Genèse 5 v24)
Et déjà Moise disait : « C’est de là aussi que tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et que tu trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de tout ton âme. Au sein de ta détresse, toutes ces choses t’arriveront. Alors, dans la suite des temps, tu retourneras à l’Éternel, ton Dieu et tu écouteras sa voix. » Deutéronome 4 v30
Lors de l’inauguration du temple de Jérusalem, Salomon priait : « Quand le ciel sera fermé et qu’il n’y aura point de pluies, à cause de leurs péchés contre toi, s’ils prient dans ce lieu et rendent gloire à ton Nom, et s’ils se détournent de leurs péchés, parce que tu les auras châtiés, exauce-les des cieux, pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, à qui tu enseigneras la bonne voie dans laquelle ils doivent marcher… » 1 Rois 8 v35-36
Jérémie, au nom de l’Éternel dit : « Je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés dès le matin, pour vous dire : Que chacun revienne de sa mauvaise voie, amendez vos actions, n’allez pas près d’autres dieux pour les servir… » Jérémie 13 v15
Tous les prophètes ont dit la même chose avec des paroles différentes : Job 22 v23 ; David (Psaumes 7 v13, 22 v28, 51 v15) ; Ésaïe (10 v21, 19 v22, 52 v8, 55 v7, 59 v20, 60 v5) ; Jérémie (3 v7, 4 v1, 5 v3, 18 v8, 24 v7, 25 v5, 26 v3, 31 v18) ; Ézéchiel (3 v19, 18 v21, 33 v9) ; Osée (7 v16, 12 v7, 14 v2) ; Joël 2 v10 ; Amos 4 v8 ; Jonas 3 v10 et Malachie (3 v7, 4 v24). Tous avaient des mises en garde ! Tous appelaient et invitaient à la conversion !
Et Jésus le messie si attendu, s’écria : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux ! Matthieu 18 v3-5 Ainsi, Christ a posé la nécessité absolue de la conversion.
Le nouveau testament qui est la base de la nouvelle Alliance donne des exemples de conversions spécialement instructifs. Extraits parmi des milliers, ils montrent chaque fois une autre facette des voies merveilleuses de Dieu :
Le publicain méprisé allait au temple, se frappait sans ambages la poitrine, s’accusait d’être un pécheur et le confessa publiquement et devant Dieu en implorant sa miséricorde. Il est difficile de montrer plus clairement la voie. (Luc 18 v13)
Zachée était un pécheur riche. Il avait l’argent nécessaire pour réparer et rembourser au quadruple ce qu’il avait extorqué. Si l’on pouvait être sauvé par les œuvres, Zachée l’aurait été. Mais il n’avait point de repos et il alla le chercher en haut d’un figuier… Cependant, il dut descendre, sur l’invitation de Christ, pour qu’il puisse lui apporter la grâce dans sa maison. (Luc 19 v1-10)
La femme était méprisée et rejetée par les hommes, mais elle pleura au pieds de Jésus et rompit un vase d’albâtre et répandit son parfum précieux - probablement les restes de sa vie passée - en même temps que son cœur saignant. (Matthieu 26 v7)
Corneille était un païen, un centenier de l’armée Romaine qui n’était pas spécialement prédisposé à la piété, mais Dieu ne fait pas acception de personne et ses prières ont été exaucées. (Actes 10)
Paul était un ennemi terrible, le plus craint parmi les persécuteurs. Aucun de nous n’aurait osé l’inviter à venir à Christ. Mais lorsque Christ l’a appelé, il n’a pas résisté à l’aiguillon et s’est livré entièrement. Ce n’est pas la durée de la repentance qui compte devant Dieu, mais la réalité de notre reddition et la promptitude à reconnaitre notre état de perdition. Personne ne discute le sérieux et la sincérité de la conversion de Paul. Son exemple montre que même les propres justes - les « irréprochables » - peuvent avoir part à la Rédemption en Christ, dès lors que leur cœur se brise.
L’eunuque d’Éthiopie cherchait… Et celui qui cherche, trouve. Contrairement à Paul, il devait parcourir un long chemin ; mais Dieu conduit chacun comme il le juge bon. L’eunuque avait besoin d’être éclairé et de comprendre ; et il a trouvé la lumière. Et sans hésitation, il saisit l’opportunité et poursuivit son chemin joyeusement. (Actes 8)
Le geôlier était un homme égaré, cruel et aveuglé. En entendant Paul et Silas chanter dans la prison avec les ceps aux pieds, il reconnut la puissance de Dieu (ce n’est pas seulement le tremblement de terre), et il s’écria : « que faut il que je fasse pour être sauvé » ? Il était aussitôt prêt pour le salut, et sa joie fut grande. (Actes 16)
A l’opposé de cette voie joyeuse, nous rencontrons l’obstination des hommes qui veulent rester dans leurs péchés. Finalement, « les insensés meurent par défaut de raison », car « à la mort du méchant, son esprit périt » (Proverbes 10 v21 et 11 v17)
Le péché mortel
On pose souvent la question ; qu’est-ce que le péché mortel ? Chacun craint ce péché, et Satan utilise cette crainte pour empêcher les hommes de changer d’entendement en leur faisant croire qu’il n’y a plus d’espoir pour eux.
Il serait faux de classer les péchés en catégories et de ne considérer que quelques-uns comme mortels. Comme toutes les maladies ou blessures, mêmes anodines, peuvent causer la mort (quelques fois plus vite qu’une maladie grave), de même, tous les péchés peuvent, si l’on y persévère, entrainer la mort. Car un péché mortel, c’est un péché qui entraine la mort. Et la mort est provoquée lorsqu’il n’y a plus « de place pour la repentance ». La Parole nous relate à ce sujet les trois exemples tragiques de Caïn, Esaü et Judas.
Tous les péchés qui sont regrettés, confessés et abandonnée sont aussi pardonnées. Sauf le péché contre le Saint Esprit qui ne trouvera de pardon ni ici-bas, ni dans l’éternité. Satan en a terrifié et retenu beaucoup avec cette pensée. Mais que personne ne se laisse tromper : celui qui a péché contre le Saint-Esprit n’a plus de compréhension pour changer de vie. Il n’a aucun regret quant à son bonheur et s’endurcit sciemment dans son obstination.
La forme la plus répandue du péché contre le Saint-Esprit est de préférer les ténèbres à la lumière, et de rester dans l’incrédulité pour finalement y mourir. « Et ce jugement ; c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » Jean 3 v19
Henri Michel