Vous avez sanctifié vos âmes

En obéissant à la vérité, vous avez sanctifié vos âmes, pour vous aimer sincèrement comme des frères. D'un cœur pur, aimez-vous les uns les autres sans défaillance. (1 Pierre 1, 22)
Les notions élémentaires du message chrétien, dont nous devenons participants par la foi et une conversion, sont ces enseignements fondamentaux concernant : le renoncement aux œuvres mortes, la foi en Dieu, les baptêmes, l'imposition des mains, la résurrection des mort et le jugement éternel. (Hébreux 6, 2) Ces enseignements fondamentaux débutent avec le renoncement aux œuvres mortes que l'apôtre résume par cette invitation:
Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez alors le don du Saint Esprit. (Actes 2, 38)
Quiconque confesse ces péchés et les réparent dans la mesure du possible, en obtient la rémission et une bonne conscience. Ainsi purifiée et sanctifiée, il peut aimer sincèrement comme un frère. Cependant, cet amour n'est pas un aboutissement mais un début : c’est le premier amour. Il importe désormais de construire sur ce fondement dans la vie quotidienne, en produisant les vertus de Christ, le fruit de l’Esprit. D'où cette exhortation d’aimer sans défaillance, sans faire d’exception, d'un cœur pur.
Dans la vie quotidienne nous constatons facilement, en dépit de nos meilleures intentions, notre incapacité de tout faire de manière parfaite. Et nous comprenons qu’aimer sans défaillance n’est possible qu’en éliminant ce qui est incorrect, imparfait, voire mauvais, dans nos actions. Nous devons apprendre à faire mourir les œuvres du corps. (Romain 8, 13)
Sans obéir à la vérité il n’y a pas de croissance spirituelle. Si nous voulons aimer sans défaillance et porter des fruits comme : l'humilité, la chasteté, la modestie, la douceur, la générosité, etc., nous devons faire mourir leur contraire : l’orgueil, l'impureté, l'orgueil, la colère, l'avidité, etc. Cette purification de l'âme par l'obéissance dans la vie quotidienne est, malheureusement pour beaucoup une question mineure. Ils se préoccupent plus des dons spirituels que des vertus de Christ, le fruit de l’Esprit.
Ce n’est pas un impair que de voir une cause de façon diverse, mais c’est toujours une faute grossière que d’argumenter sur des choses terrestres. Souvent, il s’agit d’argent. Il faut que justice soit faites estime celui à qui l’on doit de l'argent. Qui déjà perd de l’argent avec joie ? Pratiquement personne. Pourquoi ? Ceux qui aiment l'argent ne se battent pas pour la justice, mais pour l'argent. L'argent est plus important que la paix, plus important que perdre la cupidité, plus important que Dieu. On ne veut perdre ses biens et encore moins supporter avec joie des injustices.
De toute façon, certes, c'est déjà pour vous une défaite que d'avoir des procès entre vous. Pourquoi ne pas souffrir plutôt l'injustice ? Pourquoi ne pas vous laisser plutôt dépouiller ? (1 Corinthiens 6, 7)
Beaucoup rêvent d’un réveil. Mais combien connaissent les paroles de vie des saintes Écritures ? Combien s’intéressent à se laisser conduire dans toute la vérité ? Il faut craindre Dieu pour croire les paroles de la vie, mais il faut l'obéissance de la foi pour éliminer les œuvres du corps dans des circonstances quotidiennes. Mais comment peut-on obéir à la vérité sans connaître et aimer la parole de Dieu ?
Justice, amour, humilité, douceur, patience, amour fraternel et bien d’autres choses, font partie des vertus de Christ et d’un disciple de Christ. Vertus que l’on ne peut acquérir sans se juger soi-même et donner raison à la vérité. Reconnaître et accepter la vérité exige un changement de notre façon de penser. Sans quoi, il n’y a ni avancement ni transformation.
Parmi toutes les vérités de la vie, il y a cette importante la loi divine de la subordination. Son non-respect est une cause principale de souffrance et de malheur de l'humanité.
Soyez soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ. Que les femmes le soient à leurs maris comme au Seigneur. (Éphésiens 5, 21-22
Il n'y a aucune raison de se méprendre de cette parole de Dieu comme le font les soi-disant femmes modernes et des associations féminines. Dans le passé (pas si loin) les femmes pensaient et disaient : Certes, nous pourrions nous soumettre à nos maris, s’ils n'étaient pas si stupides (ce qu'ils sont le plus souvent aux yeux des femmes). Aujourd'hui cependant, elles ne veulent pas moins qu'être l'égale des hommes dans tous les domaines. Ces femmes ont jamais remarqué qu'il dit : soumise, comme au Seigneur. Est ce qu'elles répondent aussi au Dieu Créateur : « Certes, mais à condition que… » ? Que faut-il se passer pour que des femmes si sages se soumettent à leurs maris comme au Seigneur ? Il faut qu’elles se convertissent et reçoivent de l'amour pour la vérité.
Bien sûr, les femmes sont souvent plus sages que leurs maris. Mais même les plus sages peuvent sans doute concéder que le Dieu Créateur est encore (un peu) plus sage qu'elles. Pourtant, c’est précisément ce que ce Dieu tout sage recommande aux femmes si intelligentes : se soumettre à leurs maris (mêmes stupides). Il donne ce conseil d’amour pour que les femmes puissent purifier leur âme de toute présomption et ce penchant constant à vouloir tout gouverner. Et puisque cette vérité est si difficile à comprendre pour la plupart, elles ont besoin d’être exhortées avec la Parole de Dieu jusqu’à ce qu’elles se convertissent et reconnaissent : nous avons été stupides.
Se purifier de la présomption, d’un manque de charité, d’arrogance, de despotisme et d’autres œuvres du corps, fait partie de cette sanctification continue qui mène à la perfection. Dans la même mesure où nous avons de la justice, un amour fraternel sincère, de l'humilité et de la douceur, nous nous soumettons aux autres : les enfants aux parents, les jeunes aux anciens, les femmes aux hommes, les citoyens aux autorités.
Les autorités déterminent ceci et cela. Les citoyens si intelligents estiment souvent que les gouvernements sont injustes et les taxes et impôts bien trop élevés. Est-ce que ce sont les impôts et les taxes qui sont trop élevés ou l’amour de l'argent des sages critiqueurs ?
Ceux qui disent en eux-mêmes: « Je suis stupide et j'espère devenir encore plus stupide », ils vivent, en dépit de toutes sortes de difficultés, dans un bonheur ininterrompu.

K. Woerlen (publié le 15 mai 2017)