Souffrir avec Christ

Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. (1 Pierre 5,8-9)
Satan est dans son rôle lorsqu’il cherche à pénétrer à nouveau dans le cœur des enfants de Dieu pour les séduire comme il le fit avec Adam et Eve. Mais au lieu de prêter l’oreille à ses propositions, nous avons aujourd’hui, grâce à l'Esprit de Christ, le pouvoir de lui résister et de dire « non » aux tentations. En effet, celui qui vit selon l’Esprit a comme désir de mettre aussi en pratique le nouveau commandement de Christ :
Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. (Jean 13, 34)
Mais pour ce faire, il doit aussi accepter de souffrir comme Jésus-Christ a souffert ; souffert parce qu’il n’a jamais péché ni fait sa propre volonté. « Souffrir parce qu’on ne pèche pas » sont ces souffrances que les Écritures appellent « les souffrances de Christ ». Ces souffrances  nous accompagnent aussi longtemps que nous vivons selon l’Esprit et en nous abstenant de marcher selon la chair avec ces désirs. Aussi longtemps que nous disons au Père comme Jésus-Christ, notre précurseur : « Non pas ma volonté, mais la tienne ! » (Hébreux 10, 7)
Le Christ ayant donc souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de cette même pensée, à savoir : celui qui a souffert dans la chair a rompu avec le péché, pour passer le temps qui reste à vivre dans la chair, non plus selon les passions humaines, mais selon le vouloir divin. (1 Pierre 4, 1-2)
Celui qui ne reste pas ferme, patient et fondé dans la foi, prêt à endurer comme Christ les persécutions et les souffrances pour n’avoir point péché n’est pas digne du royaume des cieux. Le secret de toute victoire sur le péché et le monde réside dans notre affection pour les commandements divins et notre obéissance absolue envers les enseignements que l’onction - Esprit de Christ nous révèle.
Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme l’onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. (1 Jean 2, 27)
En tenant notre corps et nos pensées dans la soumission et l'obéissance envers l'onction de l’Esprit, nous surmontons avec triomphe tout ce qui a tendance à nous séparer de l'amour de Dieu. Et comme l’apôtre Paul, nous pouvons dire, nous aussi :
J'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. (cf. Romains 8, 37-39).
Nous ne vivons sur cette terre que pour un temps très, très court. Prenons donc soin d’être en tout temps ouvert et attentif à ce que l’onction et la Parole de Dieu nous enseignent. Combattons le bon combat de la foi et soyons des disciples, des élèves assidus et attentifs dans cette école de patience qu'est la vie terrestre. Il nous faut de la persévérance pour accomplir la volonté de Dieu et entrer en possession des biens qu’il a promis. Ne soyons pas de ceux qui retournent en arrière pour se perdre, mais de ceux qui s’attachent à la foi pour sauver leur vie.
Car encore un peu, bien peu de temps, celui qui vient arrivera et il ne tardera pas. Or mon juste vivra par la foi ; et s’il se dérobe, mon âme ne se complaira pas en lui. (Hébreux 10, 37-38)

K. Woerlen (publié le 25 février 2015)