Craindre Dieu

le 25 février 2017

La crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux. (Romains 3, 18)
Celui qui ne craint pas Dieu agit à l’encontre de sa Parole. Il craint les hommes et imite, forcément, leur arrogance, leur orgueil et cette tendance à s’élever au-dessus de ses semblables. Celui par contre qui craint Dieu ne craint pas les hommes parce qu’il sait que toute la misère du monde provient du mépris de la Parole de Dieu, tandis que tout ce qui est bon et louable est imputable au respect de la Parole de Dieu, non pas comme le montrent les religions, mais tel que Jésus-Christ le relate dans les Évangiles.
Lorsque Mikal, sa femme, se moqua de lui, le roi David répondit :
Je veux paraître encore plus vil que cela, et m’abaisser à mes propres yeux ; néanmoins je serai en honneur auprès des servantes dont tu parles. (2 Samuel 6, 22)
Le roi David ne se souciait pas de ce que pensaient les courtisans et les grands ; l’honneur des petits et sans grade lui suffisait.
Aux disciples, préoccupés à savoir qui parmi eux serait « le plus grand », Jésus répondit en plaçant un petit enfant devant eux :
Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. (Matthieu 18, 4)
Et pour cause : le royaume des cieux est un royaume d’amour où l’orgueil, les exigences et les revendications sont inconnus ; un royaume où nul ne pense à soi-même, où tous donnent, où tous offrent, où tous s’offrent. A l’image d'un petit enfant, nul n’y étale ses connaissances et chacun vit en communion avec les saints qui ne cessent de croire, d'espérer et aimer.
Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. (Philippiens 2, 5)
Jésus-Christ n’a pas hésité à renoncer à la violence : il a préféré s’abaisser jusqu’à se faire maltraiter et crucifier par des hommes ingrats et ignorants ; des hommes qu’il n’a pourtant jamais cessé d’aimer. Mais c’est de cette manière qu’il a rendu impuissant celui qui avait la puissance de la mort : c’est-à-dire : le diable. (Hébreux 2, 14) C'est grâce à son abaissement et son obéissance jusqu’à la mort que Jésus-Christ a remporté cette victoire sur les puissances du mal, les puissances des ténèbres. Cette victoire lui a valu d’être souverainement élevé par son Père céleste qui lui a attribué ce merveilleux nom qui est au-dessus de tout nom :
Jésus-Christ le Seigneur. (Philippiens 2, 9)
Craindre Dieu, c’est aimer son prochain comme soi-même en faisant sien ce commandement nouveau de Jésus-Christ :
Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. (Jean 13, 34)
Aimer, signifie donner ; aimer c’est mourir plutôt que se venger.